Doit-on vraiment partir du principe :
- qu’une économie qui pollue, dégrade et dérègle la planète est efficace
- qu’il est vain d’espérer une répartition des richesses moins inégale
- qu’il est logique que tous les pays du monde soient lourdement endettés
- que la croissance économique est le seul remède à tous nos maux
- que nos options se limitent à choisir entre capitalisme et communisme

elle est estimée à 300 000 milliards de $ en 2023.
Une courte histoire du capitalisme
Le confort, la paix, les loisirs semblent acquis pour une grande majorité en Occident. La plupart d’entre nous savons lire et écrire. La médecine a connu de réels progrès ; nous vivons mieux, plus longtemps. Toutefois…
(Notre système économique est loin de fonctionner idéalement.)
Une autre économie est possible

Repenser notre organisation économique
Le capitalisme a en quelque sorte été une réponse à une contradiction monétaire, à savoir que la fonction de réserve de valeur de la monnaie (on en met de côté) s’opposait à sa fonction d’intermédiaire des échanges (on la dépense). Un même outil, mais deux utilisations incompatibles. Il a donc fallu réinjecter l’argent épargné dans l’économie, en le prêtant à intérêt.
Cette mission de “réinjection” a été confiée au système bancaire et financier. Mais puisque l’argent est prêté aux États, entreprises et ménages, une nouvelle contradiction monétaire a fini par voir le jour : la fonction de capital de la monnaie (on la prête, on s’en sert de façon à ce qu’elle nous rapporte) entrave sa fonction d’intermédiaire des échanges (on la dépense).
Le prêt à intérêt n’est donc plus la solution, mais est finalement devenu le problème. Pour quelle raison ? Parce que la monnaie circule mal. Elle a été privatisée par des bailleurs de fonds qui ne prêtent ou ne créent l’argent que si cela peut leur rapporter. La quête de profits est désormais le moteur principal de l’économie, et c’est hélas la cupidité qui guide essentiellement la vie économique.
De fait, notre organisation économique est efficace pour diriger l’argent vers ce qui offre des perspectives de profits alléchantes à court terme, mais s’avère inefficace dans les autres cas de figure. Et si la gestion de cet outil social qu’est la monnaie n’était plus majoritairement confiées à des entreprises privées ? Et si on gérait la vie économique de façon plus démocratique ?
Il faut être fou ou économiste pour préconiser à l’Humanité
de se laisser guider par la cupidité.