Dossier : l’utilité des crypto-monnaies expliquées aux écolos


Une révolution économique nous tend les bras.

Depuis 40 ans, la quête de profits est le moteur principal de l’économie. Désormais presque tout doit rapporter, être rentable. Et si l’on utilisait les crypto-monnaies pour modérer cet état de fait ? En effet, il ne suffit pas d’espérer une société plus humaine pour que celle-ci advienne, une infrastructure technique doit la supporter.

L’allocation de la monnaie dans l’économie est principalement effectuée par le “Marché” via les crédits et les prêts à intérêts, ainsi que par les dépenses publiques de l’État. Et si à l’aide des crypto-monnaies, on créait un troisième mode d’allocation de la monnaie dans l’économie, confié par exemple à la société civile ?


La crypto-révolution économique, pourquoi faire ?

Conserver telle quelle notre infrastructure économique capitaliste et espérer un monde différent est folie. Dit autrement, pour résoudre nos problèmes, ne comptons pas sur le système qui les crée ou les amplifie. Concrètement, avec l’aide des crypto-monnaies, l’on peut d’ores et déjà commencer à résorber :

Impression-écran d'un article du journal "Le Monde" monde intitulé : "“SwissLeaks” : révélations sur un système international de fraude fiscale."

Problème #1 – Dérives bancaires

Les crypto-monnaies peuvent réduire notre dépendance envers les institutions en charge de notre système de paiement, qui profitent d’une situation oligopolistique pour faire passer leurs intérêts avant les nôtres. Lire plus …

Impression-ecran de l'horloge de la dette publique (carte du monde) du site The Economist ; plus un pays est rouge, plus il est endette.

Problème #2 – Dette publique

Les crypto-monnaies peuvent nous aider à circonscrire le problème de la dette publique, en revisitant le fonctionnement des monnaies-dettes et en interrogeant l’utilité des institutions à qui nous devons ces milliers de milliards d’euros. Lire plus …

Impression-ecran des premières lignes du Traité de Lisbonne sur le site .

Problème #3 – Traités européens

Les traités européens imposent des politiques économiques néolibérales aux pays ayant adopté la monnaie unique. Sans véritablement sortir de ces traités, les crypto-monnaies offrent l’opportunité d’un “crypto-euroxit”. Lire plus …

Courbes du modèles proie-prédateur ("stagnation séculaire")

Problème #4 – Crise de l’euro

Au regard d’une future crise économique, penser que posséder des euros sur un compte bancaire est sans risque, relève – à dire vrai – d’un considérable optimisme. Les crypto-monnaies permettent de s’extraire d’un système économique franchement moribond. Lire plus …

Schématisation de différents systèmes économiques selon leur type d'organisation, à savoir centralisé (tous les liens rejoignent un centre), décentralisé (tous les liens se concentrent sur plusieurs noeuds) et distribué (il y a nettement plus de liens, le maillage est plus fin, car les liens peuvent se créer sans passer par un centre ou un noeud).

Problème #5 – Dérèglement climatique

Les crypto-monnaies peuvent contribuer à tempérer le problème du dérèglement climatique. Pas de “capitalisme vert” ici, mais une remise en cause nécessaire d’une organisation économique dont la seule vocation est la croissance. Lire plus …

Image du visage d'un hacker avec en filigrane, des inscriptions evoquant la cryptographie et l'informatique en general.

#Bonus – Tutoriels

Il existe une multitude de façon de militer et de devenir acteur du changement. Avec les crypto-monnaies, n’importe qui peut prendre part à une véritable révolution sociétale depuis son canapé. Une autre économie est possible. Lire plus …


Moins de centralisation, plus de démocratie.

Les technologies sécurisées par cryptographie sont en mesure de faire émerger des organisations distribuées, sans centre de pouvoir corruptible. Par exemple, avec le néolibéralisme, nous avons placé le “Marché” au sommet de la pyramide, au-dessus de nos États ; il s’agirait de remettre la Finance à sa juste place.

Illustration du modèle de l'holacratie par BPI France, comparé au modèle vertical et hiérarchique classique.
D’après la « Théorie des choix publics », nos représentants politiques font primer leurs intérêts personnels sur l’intérêt général. La gestion de l’économie a depuis été confiée à la sphère financière. Hélas, les financiers font également primer leurs intérêts privés sur l’intérêt général. Peu importe qui se trouve au pouvoir, le problème semble inhérent à l’organisation pyramidale. Et si on passait à une organisation distribuée ?

Il n’y pas que le Bitcoin dans la vie.

Pour certains, les crypto-monnaies n’ont pas d’avenir car trop énergivores et trop volatiles. C’est faire du Bitcoin une généralité. 1/ Certaines crypto-monnaies sollicitent très peu d’énergie pour fonctionner. 2/ Rien n’oblige à passer par la Bourse (i.e. les Exchanges) pour fixer leur cours ; autant se dispenser de la spéculation.

Un cercle d'ordinateurs mis en réseau, leurs communications sont symbolisées par des traits qui les relient tous entre eux. Il s'agit d'illustrer le fonctionnement d'un dispositif d'enregistrement électronique partage.
Les dispositifs d’enregistrement électronique partagé (DLT en anglais) derrière les crypto-monnaies sont, à l’heure actuelle, les technologies les plus prometteuses lorsqu’il s’agit d’organiser plus démocratiquement notre économie.

Techniquement, l’âge des banques est derrière nous.

Avec l’aide des crypto-monnaies, aujourd’hui, nous pouvons mettre en place une gestion des paiements :

  • quasi-instantanée (VS paiments et virements lents)
  • quasi-gratuite (VS frais bancaires injustifiés)
  • libre (VS refus de retrait, rejet de paiement, CGU, etc.)
  • robuste (VS subprimes en 2007, crise du repo en 2019, etc.)
  • transparente (VS Clearstream, SwissLeaks, FinCen, etc.)

On ne résoudra pas les crises de notre monde,
avec le système économique qui les cause.