Manifeste : une autre économie est possible


Un problème bien posé est à moitié résolu ?

Le confort, la paix, les loisirs semblent acquis pour une grande majorité en Occident. La plupart d’entre nous savons lire et écrire. La médecine a connu de réels progrès ; nous vivons mieux, plus longtemps.
Toutefois…

Notre système économique est loin de fonctionner idéalement.
(Cliquez ici pour accéder à la présentation)

Repenser notre organisation économique

Page de présentation du manifeste du site ammoneo.org.
Lien vers notre manifeste en format PDF.

La « loi du fric » étouffe notre économie

Le capitalisme a en quelque sorte été une réponse à une contradiction monétaire, à savoir que la fonction de réserve de valeur de la monnaie (on en met de côté) s’opposait à sa fonction d’intermédiaire des échanges (on la dépense). Un même outil, mais deux utilisations incompatibles. Il a donc fallu réinjecter l’argent épargné dans l’économie, en le prêtant à intérêt.

Cette mission de “réinjection” a été confiée au système bancaire et financier. Mais puisque l’argent est prêté aux États, entreprises et ménages, une nouvelle contradiction monétaire a fini par voir le jour : la fonction de capital de la monnaie (on la prête, on s’en sert de façon à ce qu’elle nous rapporte) entrave sa fonction d’intermédiaire des échanges (on la dépense).

Le prêt à intérêt n’est donc plus la solution, mais est dorénavant le problème. Pour quelle raison ? Parce que la monnaie circule mal. Elle a été privatisée par des bailleurs de fonds qui ne prêtent ou ne créent l’argent que si cela peut leur rapporter. La quête de profits est ainsi devenu le moteur principal de notre économie. Aujourd’hui, c’est hélas la cupidité qui guide essentiellement la vie économique !

De fait, notre organisation économique est efficace lorsqu’il s’agit de diriger l’argent vers ce qui offre des perspectives de profits alléchantes à court terme, mais s’avère inefficace dans les autres cas de figure. Et si la gestion de cet outil social qu’est la monnaie n’était plus majoritairement confiées à des entreprises privées ? Et si on gérait la vie économique de façon plus démocratique ?


Il faut être fou ou économiste pour préconiser à l’Humanité
de se laisser guider par la cupidité.