Le capitalisme n’est pas le meilleur système économique qui soit. Il est non seulement insoutenable, mais extrêmement inégalitaire. Nous pouvons espérer beaucoup mieux, encore faut-il le faire savoir et oser innover. Une autre économie est possible.
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Janvier 2018, Ammoneo est alors une association de seconde chance économique. En bref, trop de petites entreprises ferment suite à un problème de trésorerie ponctuel (p.e. dû à un impayé), parce qu’entre autres, nos banques commerciales ne leur prêtent pas de quoi se tirer d’affaire : les montants en jeu étant généralement inférieurs à 10 000€, ils ne représentent pas un gain suffisant.
Bien que le besoin était attesté par les professionnels du secteur, nous ne sommes pas parvenus à attirer les sommes nécessaires à sa satisfaction. Sauf impôts et philanthropie exceptionnelle, de nos jours, l’exécution d’une mission d’intérêt public dépend en amont de la coopération des détenteurs d’euros, c’est-à-dire de leurs intérêts personnels.
Dès lors, comment s’étonner que notre société – où l’intérêt général est subordonné à l’intérêt privé – fonctionne de manière inégalitaire ? Toujours présent sur notre logo, « Seconde chance » sert donc aujourd’hui à signaler que nous n’avons pas bâti un système économique harmonieux du premier coup, mais que nous pouvons parfaitement retenter notre chance.
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Avec le capitalisme, l’argent doit rapporter et de fait, circule essentiellement dans un but lucratif. Dit autrement, la quête de profits est devenu le moteur principal de notre économie. Ammoneo – qui signifie « avertir », « suggérer » en latin – évoque notre envie de mettre en évidence les terribles limites du capitalisme financier, tout en évoquant les pistes d’amélioration existantes.
Imaginez un monde où la rentabilité à court terme n’est plus le critère essentiel qui détermine si un projet se fait ou non. Et si ceux qui possèdent la monnaie (et nous la prêtent lorsque cela les arrange) cessaient d’être la force économique dominante ? Bien sûr, aucun système économique n’apparaît spontanément, du fait de la simple pensée magique.
Tout projet de société, a besoin de moyens pour se voir concrétiser. La transformation de la société devra être en mesure de s’auto-financer. Le nom « Ammoneo » peut ainsi s’interpréter comme la contraction des mots « ammo » (munitions en anglais) et « neo » ; soit l’idée de changer de munitions économiques, d’utiliser de nouvelles monnaies.
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Avec le capitalisme, l’argent a été privatisé : il appartient aux élites économiques qui le prêtent à intérêt au reste de la société, c’est un capital qui doit générer des revenus. Une économie capitaliste est donc guidée par la quête de profits des propriétaires de l’argent, ceux auprès de qui nous l’empruntons. Une autre économie est possible, à condition de libéraliser le pouvoir monétaire.
Tant que nous utiliserons uniquement la monnaie du système capitaliste, nous ne guiderons pas la vie économique, ce seront avant tout les perspectives de bénéfices qui la dirigeront. L’argent ne travaillera pas pour nous, c’est plutôt lui qui nous emploiera. Tant que le retour sur investissement sera la variable majeure d’allocation de la monnaie, la société sera au service du profit, pas l’inverse.
Cela dit, il est peu probable que nos élites économiques inscrivent à leur agenda la réforme d’une organisation sociale qui les privilégie outrageusement. Ce ne sont pas les rois qui font les révolutions paraît-il, et nous n’allons donc probablement pas pouvoir compter sur leur coopération. À nous de reprendre nos destins en main, par exemple en boycottant la monnaie des capitalistes.
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Adopter des modes de vie plus sobres en énergie n’est pas synonyme d’un “retour” au troc. Les défis majeurs promis par les décennies à venir ont – entre autres – besoin d’une organisation économique efficace pour être relevés. Afin de mieux lutter contre le dérèglement climatique, nous allons certainement devoir développer la recherche scientifique sur le sujet. Mais avec quel argent ?
Les moyens financiers indispensables pour répondre à nos besoins sociaux et écologiques, il va sans doute nous falloir les inventer (au lieu de les emprunter). À condition d’innover, la vie économique peut en effet être dirigée autrement que par l’État (p.e. totalitarisme) ou par le “Marché” voire un mix des deux (p.e. capitalisme). N’ayons pas peur de concurrencer le système bancaire et financier.
« Il n’y a pas d’alternative. » En ce début de XXIe siècle, cette affirmation relève finalement du constat. Il nous revient donc de créer une alternative crédible au système bancaire et financier. Dans tous les cas une chose est sûre, pour aligner un tant soit peu économie et écologie, nous ne pourrons pas uniquement compter sur la quête de profits, aussi appelée « cupidité ».
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Le crypto-anarchisme est né avec le développement d’une branche des mathématiques appelée « théorie de l’information » et vise à transformer la société à l’aide de la cryptographie (cf. Manifeste de 1988). On parle également de « mouvement cypherpunk » , avec Julian Assange, Edward Snowden ou encore Aaron Schwartz (« The internet’s own boy ») comme figures connues.
Le crypto-anarchisme apparaît en somme avec les débuts de la technologie internet (un réseau de réseaux, sans centre névralgique), à différencier du web, qui est un usage parmi d’autres que nous faisons de la technologie internet. Les crypto-monnaies représentent ainsi un important volet du crypto-anarchisme, tel un « internet de la valeur » ou « internet of value » en anglais.
Les technologies et mouvements un tant soit peu subversifs ont tendance à être diabolisés dans les médias (p.e. véganisme, gilets jaunes, wokisme, etc.). La majorité de nos concitoyens ont ainsi une mauvaise image des crypto-monnaies. Nous avons créé un dossier spécial crypto pour tenter de rééquilibrer la donne ; nous sommes de fait sympathisants du crypto-anarchisme.
Le capitalisme ne rime plus avec progrès ou modernité,
et relève davantage de notre passé que de notre avenir.